[vc_row][vc_column][vc_column_text]Ici il y a le lien pour le commander avec Amazon.de:[/vc_column_text][vc_btn title=”Commander maintenant” color=”danger” size=”lg” align=”center” i_icon_fontawesome=”fa fa-shopping-cart” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.amazon.de%2FFulna-conte-gu%C3%A9rison-Renate-Weber%2Fdp%2F3741279668%2Fref%3Dsr_1_3%3Fie%3DUTF8%26qid%3D1475824950%26sr%3D8-3||target:%20_blank|” add_icon=”true”][vc_column_text]Et voici l’offre spéciale pour l’ebook français pour 2,99 Euro:[/vc_column_text][vc_btn title=”Commander maintenant” color=”danger” size=”lg” align=”center” i_icon_fontawesome=”fa fa-shopping-cart” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.amazon.de%2FFulna-conte-gu-rison-Renate-Weber-ebook%2Fdp%2FB01LZNZBE9%2Fref%3Dtmm_kin_swatch_0%3F_encoding%3DUTF8%26qid%3D1475824950%26sr%3D8-3||target:%20_blank|” add_icon=”true”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Fulna
un conte de guérison
de Renate Weber
“Pour tous ceux qui veulent partager mes rêves.
- Fulna
Il était tard déjà. Le rédacteur en chef n’avait toujours pas fini d’éditer l’article de la revue. Il fallait finir tout cela jusqu’au bouclage du journal. Comme d’habitude quelques articles avaient été rendus à la dernière minute. Monsieur Raffel soupira profondément: –Pourquoi personne n’avait indiqué à Madame Timber d’écrire au-dessous de 2000 signes??!
Enervé monsieur Raffel passa sa main dans ses cheveux noirs. Son regard traversa la vitre: Son bureau était le seul bureau dont la lumière était encore allumée. Il y avait longtemps que ses collègues étaient sortis de la maison d’édition. Monsieur Raffel observa les cernes profonds qui marquaient son visage.
–Je dois d’avantage prendre soin de ma santé. Sinon Madame Timber m’interviewera bientôt au sujet du burn-out.
Mécontent monsieur Raffel regarda l’article posé devant lui. Il n’était corrigé qu’à moitié. Il parlait d’une femme qui avait surmonté son burn-out en écrivant un conte de guérison dans la clinique où avait eu lieu son traitement.
–C’est vraiment trop détaillé!, marmonna le rédacteur en chef, rayant les noms des personnages du conte. –D’ailleurs nous ne faisons pas de publicité pour personne!, s’exclama-t-il en rayant la mention de la page d’accueil où des dessins des personnages du conte étaient reproduits.
–Et pas question d’évoquer le séjour de la jeune femme au monastère bouddhiste suite celui à la clinique psychosomatique !
Le rédacteur en chef lança un coup d’oeuil sur son ordinateur portable: Exactement 1999 signes. –Ça y est!, s’exclama-t-il et s’assit confortablement. Tout à coup il entendait un craquement et pivota sur lui-même.
Il n’y avait personne pourtant. –J’ai vraiment trop travaillé. Ca y est, c’est mon imagination qui me joue des tours!, se dit-il pour se calmer.
À cet instant la lumière s’éteignit. Monsieur Raffel sentit la terre trembler sous ses pieds. On entendit un coup de sifflet aigu et puis comme un sifflement de serpent. C’est les mains tremblantes que le rédacteur en chef chercha le bouton de sa lampe d’architecte. Mais la lampe ne fonctionnait plus. Son bureau resta plongé dans l’obscurité. Ses yeux se mirent à s’adapter à l’absence / au manque de lumière [électrique]. La lune sortit derrière les nuages et illuminait le bureau.
A ce moment-là, monsieur Raffel aperçut quelque chose courant sur le plancher. La créature n’était pas plus grande qu‘un lézard. –Aïe!, hurla le rédacteur en chef, et sauta de sa chaise en saisissant son pied. Tout éberlué il contempla le trou fumant à la pointe de la chaussure… [C’était très étrange.] Et voilà que l’autre chaussure se mettait à flamber!
Monsieur Raffel enleva [vite] sa chaussure, fit plusieurs pas en arrière et inspecta sa chaussette: un trou s’ouvrait sur son gros orteil. En touchant l’orteil il sentait des rainures profondes. C’est dans ce moment-là que son regard vira de côté et tomba sur elle:
Cette créature était assise sur un carton rempli de vielles revues GEO. De ses grands yeux bleus elle l’observait avec curiosité. Puis elle ouvrit sa gueule minuscule pour lâcher un nouveau jet de flamme qui illumina son corps couvert d’écailles rouges et sa queue épineuse.
Le dragon déploya ses petites ailes de chauve-souris et se mit à voltiger de manière excitée. Monsieur Raffel se frotta les yeux et y sentit quelque chose de dur. Ayant réussi à s’en saisir il l’observa avec précaution. Pas de doute : c’était un bout de coquille d’œuf.
-Tu viens donc seulement de sortir de ton oeuf?, demanda-t-il au dragon.
–Bien vu, humain [percuter], répondit le dragon de manière éffrontée.
–[Dragon,] comment t’appelles-tu?
-Je m’appelle Fulna, et je suis une fille dragon !,lui expliqua la créature d’un air débonnaire
-En tout cas, Fulna, tu ne peux pas rester ici. Si mes collèges te voyaient!
–Tant pis pour eux!, grogna la fille dragon.
-Ils pourraient bien te faire du mal, menaçait le rédacteur en chef.
-Alors il va te falloir me cacher.
-Et pourquoi donc?
-Parce que dorénavant tu es responsable de moi.
-Comment ça?
-Tu ne vas pas me dire que tu as déjà oublié mon signe / ma marque de feu / de lumière / lumineuse ?
-Marque lumineuse ??
-L’empreinte de ma griffe sur ton pied ! Elle te désigne comme [étant] mon père adoptif [Tu es mon père adoptif] jusqu’à ce que je sois assez grande.
– ça dure combien de temps?
–Ben, jusqu’à ce que je sache voler.
-Tu me vois t’enseigner à voler?!
-Non. Il te faudra seulement me nourrir jusqu’à ce jour. Mais en fait, qu’est-ce que tu fais en cet endroit?
-Je suis rédacteur en chef.
-C’est quoi?
-Je fais un journal qu’écrivent des humains pour d’autres humains.
-Journal…,ça doit être vachement bon à manger [ça doit être succulent !]. J’ai faim.
-Mais voyons, un journal, ça ne se mange pas… Ce sont des pages reliées contenant des messages d’humains pour d’autres humains.
-Et qu’est-ce que tu en fais?
-Je lis ce que les gens ont écrit, je l’abrège et l’adapte.
-Est-ce que tu peux m’apprendre comment on fait?
-Il te faudrait d’abord apprendre à lire et à écrire.
-Fantastique! Alors tu me montres ça aussi?
– Mais je n’en ai pas le temps. Comment trouver le temps de m’occuper d’un dragon alors que je ne sais déjà où donner de la tête force de travail.
-Tu vas devoir trouver du temps, car tu portes mon signe maintenant.
-Ca y’est, c’est le surmenage. Me voilà sûrement à [je dois] fantasmer à fond la caisse [,évidemment]. Je vais immédiatement rentrer chez moi.
-Holà, tu ne peux pas me laisser toute seule. Et je ne suis pas un produit de ton imagination. Vise ton pied, alors!
– Ça suffit! Je m’en vais.
-Dis-moi au fait, comment tu t’appelles?
-Bjoern.
-Alors, Bjoern, ce que je t’ai dit de ma morsure est bien la vérité.
-Je pourrais t’amener au zoo. Tu pourrais vivre là-bas, avec les autres animaux.
–Animaux? Animaux? Je suis une fille dragon et je dépends de / je suis liée à l’humain qui porte le signe de ma morsure. Tu es obligé à m’enseigner tout ce que tu sais faire.
-Mais si mes collègues te voient ils risquent bien de t’amener au zoo.
-Tu dois m’emmener dans un lieu sûr où tu m’apporteras aussi les rats et les chauves-souris.
-Des chauves-souris et des rats? Mais d’où vais-je prendre des chauves-souris et des rats?
-Alors, tu es bien assez grand pour les capturer pour moi!
-Jamais de la vie! Je suis fatigué….
-Alors montre-moi où je peux dormir. Où alors emmène-moi chez toi, tout simplement!
-C’est bon, je me rends. Alors tu peux dormir dans la salle de nettoyage. Les femmes de ménage ne l’ouvrent que rarement. Mais si elles devaient ouvrir la porte tu te caches, d’accord?
–D’accord. Et mon fourrage?
-J’irai à l’animalerie demain.
-Mais c’est maintenant que j’ai faim.
-Alors mange cette barre chocolatée [de céréales] ici. Attends, je vais l’ouvrir pour toi.
-Il faut me la tenir à ma portée. Tu sais bien que je ne sais pas encore voler, se plaignit Fulna.
–Ah, je me souviens, tu es sorti de l’œuf il y a seulement une demi-heure / Ah oui, j’oubliais : les coquilles d’oeufs…
-Ne te moques pas de moi!, cria la fille dragon d’un air indigné. Mais au même moment Monsieur Raffel lui tendit déjà la barre. Ce fut le premier contact entre le dragon et l‘humain.[/vc_column_text][vc_single_image image=”7002″ img_size=”large” alignment=”center”][vc_column_text]Doucement, comme s’il y avait un danger dedans Fulna reniflait à la barre chocolatée y mordait un petit morceau. Puis elle dévorait tout.
–Ça ne suffit que pour une dente de feu. J’espère que tu en as de plus!, disait Fulna en colère.
–Je suis désolée. C’était le dernier, disait le rédacteur en chef.
-En plus, j’ai soif! Indignée la dame du dragon soufflait ses petits naseaux.
-Il y reste encore un peu de l’eau de la conférence. Le rédacteur en chef vidait de l’eau dans un bol y le mettait devant Fulna. La petite dame de dragon buvait l’eau rapidement. Puis elle éructait et disait: –C’était très chouette. Ça m’a chatouillé au ventre. Tu me chasses mon ratte maintenant?
-Pourquoi ne te chasses toi un rat toi-même?
-Tu as déjà vu comme un salamandre chasses un rat? !
–Mais pour me faire ton signe tes dentes ont été assez aigües.
–C’est vrai. Mais s’il te plaît ne racontes pas ce que je suis en train de te dire: Mes dentes de venin ne sont pas encore sortis.
-Je comprends. Demain je vais te chercher plus de barres chocolatées et…. bien aussi chasser un rat, disait le monsieur Raffel pour calmer l’animal.
–Viens, je vais t’enseigner où tu vas à dormir, disait-il en ouvrant la porte. Heureusement la lumière au couloir marchait bien. Sagement le dragon sautait de son carton et suivait le monsieur Raffel. Celui-ci curieusement observait les écailles rouges du dragon: Il voyait que Fulna tenait des épines pour tout son corps. Les épines n’étaient plus grandes que des cures – dents.
La petite dame de dragon sentait les regards du rédacteur en chef. Elle se tournait y hurlait: –Qu’est-ce que tu regardes? Tu n’as jamais vu une dame de dragon?!
Pour la première fois monsieur Raffel souriait: Les yeux grands du dragon révélaient non seulement sa résistance si non aussi sa sensibilité et l’amour pour la vie. Silencieusement monsieur Raffel allait vers une petite porte. Il ouvrait le serrure et la lumière illuminait des nettoyants dans des étagères poussiéreux.
–Ah, c’est dégoûtant ici, lamentait Fulna.
-Nous n’avons rien d’autre.
-Tu me fais un nid?
-Un nid?
-Mais oui un nid de la paille et avec des plumes.
-Tiens, tu peux dormir dans ce carton de papier.
-Mais, c’est pas agréable, ça!
-Je te mets quelques serpillières là dedans.
-Hhm. Maintenant c’est le moment idéal pour me raconter une histoire. Tu ne penses pas?
-Bonne nuit!, Fulna, disait le monsieur Raffel énergiquement et serrait la porte.
Encore très confus il sortait du bâtiment en s’en allait a sa maison en voiture. Fatigué il se laissait tomber sur son lit. Il ne savait plus s’il s’avait imaginé tout l’histoire. Mais quand il touchait son pied il sentait encore la blessure: Le signe du dragon était encore là!
- Quoi faire ?
-Il es grand temps que tu t’en occupes de moi, se plaignait Fulna quand enfin le rédacteur de chef ouvrait la porte du local pour les produits de nettoyage. Il faisait déjà nuit. Devant de Fulna il y avait des emballages cassés des barres chocolatées. Monsieur Raffel les avait jeté dans la chambre quand aucun de ses collègues le voyait.
–Je ne pouvais venir plus tôt. Mes collègues étaient encore là. Comment peux-je expliquer ce que je fais tout le temps au local pour les produits de nettoyage?
-Hhm, disait Fulna. Elle comprenait qu’ils ne pouvaient continuer comme ҫa. Et pas seulement à cause des collègues du monsieur Raffel. Ils avaient un problème encore plus grave.
-Qu’est-ce qui s’est passé avec le carton de papier ?, demandait monsieur Raffel.
-Il a éclaté, répondait Fulna en regardant tristement les restes de son nid des serpillières.
-Tu me paraisses être plus grande que hier, notait le rédacteur en chef inquiet.
En effet, la petite dame de dragon avait grandi beaucoup pendant la nuit. Maintenant elle était assez grande comme un lapin gros.
-Et qu’est qu’on fait maintenant ?, demandait Fulna.
-Tu ne peux plus rester ici dans la rédaction. Nous devons trouver un mieux endroit pour toi, disait monsieur Raffel en pensant.
–Le local des machines dans l’imprimerie. C’est ҫa ! Viens avec moi.
–Attends ! Je n’ai pas encore vu les rats que tu m’as promis…., sifflait le dragon fâché.
Alors monsieur Raffel ouvrait un sac du plastique avec de la viande. Il mettait la viande devant Fulna et celle-ci dévorait tout en secondes.
–C’est tout ?
-Comme je t’ai déjà dit je te imaginais d’être plus petite.
-Dis-moi, Bjoern ?
-Oui ?
-Ce n’était pas de la viande du rat, non ?
-Pas vraiment. J’étais dans la charcuterie et….
-Ah, je comprends, la viande du rat a été tout vendu.
-Comme ҫa, oui.
-Alors, qu’est que tu m’as donné là ?
-Du poulet.
-Du poulet ?! Mais je ne suis pas un rapace qui mange des autres oiseaux!
-Mais tu aurais mangé les rats aussi, non ?
–C’est d’autre chose : Les rats seulement dérangent tout le monde. Et ou nous-les dragons glissons chaque 1000 ans de l’œuf, ils viennent au mode ils sont déjà prêts à faire tout. Et avec 4 semaines ils peuvent déjà faire des bébés, disait la petite dame de dragon mécontent. Monsieur Raffel était inquiet : Il avait peur que quelqu’un les découvrait.
-Fulna, pouvons-nous aller au local des machines, maintenant ?
–Bon. D’ailleurs, je me sens mal à l’aise avec tous ces nettoyants avec leur goût au citron.
-Attends ! Arrête ! Tu ne peux pas te promener comme ҫa. Il faut que je te camoufle. Sinon le concierge te va a voir.
En disant ҫa le directeur en chef prendrait du linge des étagères et puis il allait dans son bureau et revenait avec un carton de micro-onde.
-Alors, et maintenant tu peux sauter là –dedans, Fulna.
Mais quand le faisait sa tête rouge s’élevait du carton.
-Alors je vais envelopper ta tête dans les draps.
–Ah, qu’est-ce que tu fais ! protestait la dame de dragon. Fâchée elle crachait une grande flamme de feu.
–Ne le fais une deuxième fois ! Je n’ai pas du temps pour ҫa.
–Monsieur Raffel ? Vous êtes encore là ?, appelait une voix d’homme.
-Zut alors ! C’est le concierge. Accroche-toi et fais pas du bruit !, disait le rédacteur en chef en couvrant Fulna avec sa veste.
–Monsieur Raffel ? Vous allez bien ? ҫa sent brulé ici.
-Ah, oui?.
-Qu’est-ce que vous faites là?
-J’ai cherché un nettoyant pour notre micro-onde. Tout est bien, je l’ai trouvé. Au revoir. A demain !
-Vous voulez que je vous aide? Ҫa paraît être très lourd et encombrant.
–Non, ҫa va. Merci beaucoup. Je dois rentrer à la maison maintenant, disait monsieur Raffel au concierge étonné. Pour éviter plus de questions gênantes il se tournait et allait vers les escaliers.
–Mais pourquoi est-ce que vous ne prenez l’ascenseur ? C’est plus facile avec l’ascenseur…
-Merci bien, mais je dois me bouger plus. Salut !
Quand ils étaient hors de vue monsieur Raffel commenҫait à aller plus vite. Il ouvrait une porte d’arrière, traversait le cours et ils arrivaient à un bâtiment plan. Le rédacteur en chef ouvrait la grande porte d’ acier et il entraient à la imprimerie.
Fatigué il mettait le carton au fond, enlevait sa veste et voyait au visage terrorisé du dragon. Celle-ci s’avait libéré de tous le draps.
–ҫa y’est ! C’était juste !, exclamait monsieur Raffel.
Fulna se taisait et regardait autour de lui. Monsieur Raffel n’avait pas allumé la lumière pour na pas attirer l’attention du concierge. Malgré l’obscurité Fulna reconnaissait des machines grands.
–Et oú est-ce que je peux rester ?, demandait-elle. Elle ne se sentait pas à l’aise avec ses machines grandes autour de lui.
-Nous devons trouver une chambre où les travailleurs ne te vont pas découvrir.
En examinant tout le rédacteur en chef traversait tout la salle et les chambres à côté.
-Attends-moi ! Rapidement Fulna sautait de son carton et suivait le monsieur Raffel.
Ils trouvaient une chambre : C’était le local pour les huiles que les travailleurs usaient pour maintenir les machines.
-C’est encore plus répugnant que le local des nettoyants !, alourdisait Fulna.
-Mais ici tu as plus d’espace. Il faut toujours voir le bien, disait le rédacteur en chef en encourageant Fulna.
–Tu as apporté mon bol ? Il fait très chaud et sec ici.
-C’est à cause des machines d’impression.
-Et maintenant ?
-Attends. Je te cherche un bol. Et, tu vois, là il y a un robinet.
Ils traversaient plusieurs chambres, mais ils ne trouvaient rien d’utile.
-Et alors ?
-Je propose qu’on te prépare le carton de micro-onde derrière le baril de pétrole. Qu’est-ce que tu en penses ?
-Je n’ai pas de la chance aujourd’hui, criait Fulna vraiment choqué. En effet le baril rouillé tenait une fuite : on pouvait sentir l’huile et le térébenthine très fortement.
-On va mettre plus des barils autour de ton nid. Et tu dois me promettre quelque chose.
-Et quoi ?
-Tu ne dois pas sortir de ta cachette pendant la journée. Si un des travailleurs te voit les puissances de l’enfer se vont déchaîner.
-Tu peux boire du venin de dragon à cela, hurlait Fulna. Elle était très fâchée et une flamme de feu sortait de sa grande bouche.
–Fulna ! Tu es folle ?! ҫa prend feu comme une calamine. Alors il y a deux règles importantes pour toi :
- ne fais pas du feu !
- Restes dans ta cachette pendant la journée !
-Tu as entendu ?
– Mais depuis quand est-ce qu’il y a des règles pour nous-les dragons. C’est seulement que nous faisons des règles.
-Mais pas dans une ville plein d’humains, entendu ?!
-Hhm, bourdonnait la dame de dragon. Ҫa ne la plaisait pas du tout.
-Et qu’est-ce que je dois faire pendant toute la journée ?
-Tu pourrais dormir, ҫa résoudrait tous les problèmes.
Mais en disant ҫa monsieur Raffel se souvenait que seulement pendant la nuit il n’y avait pas du bruit dans l’imprimerie. La dame de dragon lui avait placé dans une situation difficile et aussi lui-même.
Il réfléchit de comment ils pouvaient continuer sans courir un risque. Mais il ne pouvait pas trouver une autre solution, pour garder le secret de l’existence de la dame de dragon et pour l’alimenter au même temps.
Ses pensées s’interrompaient quand il entendait un grincer gaie. Sans question-ҫa venait du dragon. D’une manière ou l’autre Fulna avait ouvert le robinet: L’eau coulait au fond et il y avait déjà une flaque dessous du lavabo.
–Fulna ! Arrête !
Mais la dame de dragon sautait gaiement dessous sa « douche » et attrapait les gouttes avec sa bouche.
–NON !!!, criait le monsieur Raffel qui s’imaginait déjà comme toute l’imprimerie était inondée. Il courait vers le robinet et le serrait vitement. Là il découvrait un petit bouchon sur le rebord.
–C’est la solution !
-Comment ?, demandait Fulna.
–Si nous mettons le bouchon nous avons un abreuvoir pour toi.
–Et comment est-ce que je peux boire de ton abreuvoir pendant la journée ?!
-C’est pas de problème : Demain te t’apporte un nouveau bol de l’eau. Dis-moi : Comment est-ce que tu as ouvert le robinet ?
–J’ai escaladé les tubes là.
-Vraiment ? Alors, je vais préparer une boisson pour la dame…
–YIHAA, hurlait Fulna, escaladait autre fois les tubes et commenҫait à boire avidement.
–Fulna, ne le bois aussi vite. Tu vas avoir mal au ventre.
–Hélas, nous les dragons nous avons trois estomacs. Il y en a toujours un qui marche bien!, répondait le dragon insouciant.
Quand Fulna avait bu assez elle regardait le monsieur Raffel avec beaucoup de confiance et le demandait :-Alors, tu m’enseignes cette chose là, maintenant ?
-Tu veux dire lire et écrire ?
-Oui.
-ҫa serait vraiment bien si tu aurais une occupation ici, disait monsieur Raffel en regardant le robin.
-Alors, on commence ?
-Attends ! Attends ! Il fait déjà presque minuit. Je dois m’en aller à la maison. Sinon ils vont se faire des soucis.
-Qui ?
-Ben, ma famille.
-Je peux vivre avec vous ?
-Non, pas de question !, répondait le rédacteur en chef. Tristement le dragon regardait au sol.
-Bien, je peux voir si je trouve des livres pour enfants. Peut-être il y en a un qui te peut aider à apprendre à lire.
-Mais je veux apprendre l’autre chose aussi !, insistait la dame de dragon.
Le rédacteur en chef soupirait profondément. Cette dame de dragon ne paraît pas oublier aucune chose ! Il attendait déjà que-comme professeur de dragon- il devait travailler des heures dures et longues pendant la nuit.
Quand il parquait sa voiture devant la maison il restait encore quelques instants là dedans. –Mais pourquoi est-ce que je fais tout ҫa ? Je devais être fou, de m’engager comme ҫa !, disait lui à soi-même.
Mais en ce moment il se souvenait du regard triste de Fulna quand il avait parlé de sa famille.
–Qui sait, ce que les autorités feront avec Fulna, disait lui à son rétroviseur.
Ensuite il descendait de voiture et entrait dans la maison. Avant de se doucher il voyait encore ses fils dormants.
-J’ai vraiment de la chance, moi !, marmonnait-il quand il regardait sa femme endormi.
- La Frette
Le jour prochain était un samedi. Après avoir déjeuné avec sa famille monsieur Raffel préparait son sac pour jouer au tennis. C’était la première fois il était content qu’à sa femme le tennis ne plaisait pas. Ainsi il pouvait y mettre des livres des enfants, le vieux baladeur de son fils, des pilules, des bouchons pour les oreilles et plusieurs CD avec des contes sans éveiller des suspicions. Il se souvenait du petit tableau avec lequel ses fils avaient joué à l’école. Ils l’avaient joué jusqu’au jour ou ils devenaient des « élèves propres ». Dès ce jour l’intérêt pour l’école avait diminué. Monsieur Raffel cachait le tableau avec de la craie dessous ses serviettes de tennis. –Ah, oui, j’ai presque oublié son bol !, marmonnait-il et entrait dans la cuisine. Là il prendrait deux bols du placard.
–Dis-moi Bjoern, qu’est-ce que tu fais là ?
Monsieur Raffel grimaҫait et laissait tomber un bol. Le bol cassait par terre en mil des petites morceaux.
-Eh, bien… je voudrais manger des flocons de maïs après l’entraînement, ajoutait-il.
–Dans deux bols ?! Indignée, sa femme levait un sourcil. Monsieur Raffel comprenait qu’il avait fait une erreur.
–Bjoern, nous devons clairement parler ! En écoutant ces cinq mots Monsieur Raffel grimaҫait encore une fois. Comme chaque homme il savait qu’ils étaient le début d’une conversation désagréable.
-Mais pas maintenant, ma chérie. Tu sais, l’entraînement commence toute de suite, essayait-il d’échapper de la situation.
–Ah oui ? L’entraînement ? Je peux voir ce que tu as dans ton sac de tennis ?
Et sans attendre aucune réponse madame Raffel l’ouvrait et après avoir enlevé les serviettes elle lisait à haute voix : « La petite chenille qui avait toujours faim » un conte pour des enfants a partir de trois ans (avec cd).
-C’est encore pire que je pensais. Tu nous a trompé depuis combien de temps ?, demandait-elle en voix poussée.
-Britta, ce n’est pas comme tu penses il est. Je peux t’expliquer tout.
-Comment est-ce que tu me peux expliquer pourquoi tu rentres tard chaque jour. Au premier je pensais que c’était à cause de la réduction du personnel. Mais maintenant…
-Moi, je…
-Bjoern, je veux savoir la vérité maintenant !
-Bien alors, disait monsieur Raffel et reprendrait son souffle : -Dans mon bureau une dame de dragon a glissé de l’œuf. Je dois l’aider à apprendre à lire et écrire et l’alimenter jusqu’au jour ou elle sait voler.
-Bjoern, tu vraiment travailles trop ! Il faut que tu ailles chez un docteur immédiatement. Je t’organise un rendez-vous.
-Non, chérie. Je vais te montrer Fulna.
-Fulna ? Tu vois des êtres imaginaires et tu leur donnes des noms ?
-Non. C’est comme elle s’appelle lui-même.
-Elle parle avec toi ?
-Oui. Donne-moi une heure et je t’emmène à la rédaction pour te la présenter.
Britta voyait que son marie ne faisait pas des blagues. Elle ne savait plus si elle devait être soulagée parce qu’il n’avait pas une liaison ou si elle devait s’inquiéter pour sa santé mentale.
Elle soupirait profondément et se passait la main par ses cheveux rouges courts en hochant la tête. Ses deux fils adolescents étaient déjà un défi. Mais le nouveau « développement » de son époux simplement la terrifiait.
-Bon, d’accord, disait-elle à son mari qui la regardait attentivement.
-Merci, mon amour, répondait monsieur Raffel et la baisait en la joue. Secrètement il se sentait assez soulagé parce que maintenant sa femme savait de l’existence du dragon. Comment-aurait il autrement justifié ses « visites de dimanche » dans la rédaction ?! Comme il était déjà presque jamais à la maison sa nouvelle tâche avec le dragon aurait éveillé des mauvaises suspicions de la parte de sa femme.
-J’ai encore besoin d’un autre bol pour le poulet de Fulna, expliquait monsieur Raffel pendant qu’il balayait les morceaux du premier bol et les jetait dans la poubelle.
–Du poulet?
-Mais oui. Comme ses dentes de venin ne sont pas encore sortis elle ne peut pas chasser des rats.
-Dentes de venin ? Des rats ? Bjoern je vais te chercher la numéro de téléphone de docteur Schreibweiler. Il est interniste et neurologues mais aussi un bon psychiatre. Tu as vraiment besoin d’en parler avec quelqu’un.
-Je pensais que j’étais en train de parler avec toi, non ?
–Oui, mais je dirais que tu as besoin de parler avec un spécialiste qui s’en connaît de cette maladie.
-Mais attends. Viens avec moi maintenant et je te la présenterai, essayait le monsieur Raffel d’interrompre le discours de sa femme. Il simplement sortait de la maison et sortait de son garage en voiture. Comme il l’avait pensé sa femme lui suivait et après d’avoir serré la porte se sentait à côté de lui en faisant un visage rigide.
Elle ne disait mot pendant toute le voyage. Monsieur Raffel se taisait aussi. Il le pensait inutile d’expliquer plus car sa femme n’en aurait pas cru un seul mot. Quand ils étaient arrivés à la rédaction il traversait le cours et allait vers le bâtiment de l’imprimerie. La porte sautait avec un grincement. –Il faut que j’applique de l’huile pour éviter le bruit, disait lui.
-Fulna ? –Fulna ? Tu n’as pas besoin d’avoir peur. Je suis venu avec ma femme. Elle veut faire ta connaissance.
Il y en avait aucun bruit. Pressé monsieur Raffel courut vers le magasin, ouvrait la porte, poussait un tonneau d’huile à côté et regardait un tas de chiffon.
Le tas de chiffon commenҫait à se bouger. Horrifiée Britta poussait un cri.
– Tu n’as pas besoin d’avoir peur. Fulna est vraiment inoffensive.
A cet instant la tête rouge et épineuse du dragon apparût dessous des chiffons. La dame de dragon montait à son entier grandeur.
–Mon dieu !, criait Britta qui faisait un pas en arrière.
Alarmé aussi le rédacteur en chef faisait un pas en arrière : Evidemment la dame de dragon avait grandi beaucoup pendant la nuit. Maintenant elle était assez grand qu’un mouton, mais pas aussi pacifique.
Elle reniflait et en approchant le monsieur Raffel elle sifflait :
-Inoffensive ?? Tu as vraiment dit que je suis inoffensive ?! C’est l’affront pire pour un dragon. Et il n’y pas aucune raison pour me humilier, compris ?!
-Bon. Je suis désolée, mais calme-toi ! Tu fais peur à ma femme.
Vraiment, Madame Raffel était devenue aussi blanche qu’un morceau de craie. Monsieur Raffel la prenait dans ses bras : –Tout est bien, mon amour.
–Pardon, excusez-moi, disait Fulna en reculant-naturellement vous n’êtes pas responsable pour son comportement mauvais. Et en disant ҫa Fulna regardait le monsieur Raffel avec mépris.
-Je me suis excusé !, hurlait le rédacteur en chef en colère.
–Est-ce qu’il est toujours aussi agressif ?, demandait Fulna en faisant un clin d’œil à Britta.
–Oui, je lui ai aussi dit qu’il travaille trop et qu’il doit voir un docteur, répondait Britta d’un air entendu. Cette fois-ci un sourire apparaît sur le visage de Britta.
-Et alors ? Moi, je me fais des soucis de comment éduquer la fille de dragon, je l’apporte des choses et qu’est-ce qu’elle fait ? Elle conspire avec ma femme contre moi ! Il n y a pas de gratitude dans ce monde !
–Tu m’as apporté quelque chose? Mais, laisse-moi voir !, criait Fulna avec de l’enthousiasme, courait vers le monsieur Raffel et le lamait la joue.
–Arrête ! Et que va dire ma femme à ce comportement ?!
Fulna s’arrêtait brièvement: elle était vraiment confondue: Maintenant elle s’avait porté amicalement et ҫa n’ avait également pas plu aux humains. C’était très embêtant !
Britta comprenait le dilemme du dragon et disait : –Eh bien, je pense que des bises d’une fille de dragon c’est encore tolérable pour moi…
–Tu vois !, criait Fulna et enlevait ses naseaux fièrement dans l’air.
-« Et moi, je serai, si vous me le permettez, le troisième mousquetaire», citait Britta et prenait la main de son mari et la griffe noire de Fulna.
–Et qu’est-ce que tu m’as apporté ?, demandait le dragon en interromprant l’ambiance solennelle.
Très fier, monsieur Raffel ouvrait son sac du tennis et disséminait tout devant le dragon.
Fulna reniflait aux livres, bols et CDs devant lui, puis elle regardait le monsieur Raffel avec un air confus.
–Qu’est-ce que c’est ? Et où est ma viande de rat ?! Tu m’as promis de m’en apporter un rat si tu vas à la charcuterie.
-Alors, je ne l’ai jamais dit comme ҫa. J’ai…
-Tu lui as dit qu’on peut acheter des rats à la charcuterie ?, le interromprait Britta. Elle avait levé son sourcil et c’était un signe de son suprême mécontentement.
–Britta, moi-je…
–Alors, vraiment Bjoern, je croyais que nous avons toujours été d’accord de jamais mentir aux enfants. Et ҫa veut dire aussi pas mentir aux enfants de dragon.
–Mon dieu ! Je n’ai jamais menti à Fulna. Je lui ai seulement apporté un poulet de la charcuterie et elle a assumé que la viande de rat était déjà toute vendue. Mais je ne veux jamais chasser des rats pour lui.
–Aha !, reniflait Fulna tout en colère.
–Aha, répétait Britta, mais elle ne pouvait pas cacher son sourire.
–Qu’est-ce qu’il y a à rire, femme humaine ? Un bien père putatif donne des rats et des chauves-souris à son dragon.
-Des chauves-souris ? Comment est Bjoern à chasser des chauves-souris ?
-Vous les humains, vous ne savez vraiment rien !
-Fulna, ҫa suffit maintenant. Il faut manger ce qu’il y a dans le bol !, disait monsieur Raffel sévèrement.
–Mais il n’y a rien là-dedans !, lamentait la dame de dragon. Et puis tous les trois regardaient consternés le bol vide.
–Eh bien, j’ai oublié d’acheter le poulet à la charcuterie, ce matin, admettait monsieur Raffel.
Bjoern, je crois qu’un poulet n’est plus assez pour moi, commentait Fulna en regardant son ventre impressionnant.
-Ah oui, tes poussées de croissance, marmonnait le rédacteur en chef et regardait le grand corps du dragon et puis les barils d’huile.
–Si tu continues à grandir comme ҫa on te peut voir derrière les barils d’huile au moins de deux jours, présumait le monsieur Raffel.
–Tu veux dire quoi avec ҫa, mon chérie?, demandait Britta.
–Elle grandit chaque nuit du double.
-Ah, mon dieu !, exclamait Britta choquée. –Puis elle….
–Dans deux jours elle serait aussi grande qu’une voiture, dans trois jours elle serait aussi grande comme un garage et dans une semaine elle a la même taille qu’une maison de plusieurs familles.
-Bjoern, ҫa me fait du peur !
-Fulna, est-ce qu’il y a quelque chose qui pourrait ralentir tes poussées de croissance ?
–Hhm, oui, mais c’est vraiment dégoûtant.
–Dis-le moi, mais toute de suite !, commandait le rédacteur en chef au dragon rouge.
–Alors, c’est…, c’est du lait frais.
–Du lait frais?
-Oui, mais ҫa me produit de la diarrhée.
-Pourquoi ?
-Pourquoi pas ? Nous, les dragons appartenons à la même famille que les dinosaures volants –les ptérosaures. Contrairement à vous nous ne sommes pas des mammifères. Ainsi nous ne tolérons du lait. Nos estomacs ont été construits pour digérer de la viande. Si j’étais un poussin, le monsieur là me devait donner des vers mâchés. S’il donnerait du lait au poussin le poussin mourait.
-Des vers mâchés ?, exclamait le monsieur Raffel et regardait sa femme en plein horreur.
-Nous allons l’acheter du poulet et du lait frais. Ne te fais pas des soucis: Tu ne dois pas lui attraper des rats ou des vers, disait Britta qui était très amusée.
-Tu pourrais faire des cours pour nous ?, demandait le monsieur Raffel. Il était vraiment étonné que sa femme s’avait adapté aussi vite à la nouvelle situation.
-Bon, alors, de toute faҫon je voudrais aller au marché aujourd’hui.
–Et, ehm Britta, s’il te plaît, achète une bassine en plastique pour sa diarrhée-la plus grande qu’ils ont, disait le monsieur Raffel en voix basse.
–J’ai entendu cela!, criait Fulna en colère. –Pourquoi est-ce que vous ne me laissez grandir en paix, hein?
-Et Britta, achète plusieurs litres du lait frais. C’est possible que déjà chaque minute conte.
Avec un dernier regard au dragon Britta s’en fuit de la salle des machines.
-Hélas ! Je t’en parle, monsieur !, s’échauffait Fulna.
Monsieur Raffel soupirait profondément :-Fulna, Fulna, Fulna. Je crois que tu ne te rends pas compte que tes poussées de croissance sont tellement dangereuses.
-Et pourquoi ?
-Si tu grandis aussi vite, je n’ai pas assez du temps pour te cacher chaque fois de nouveau. Et comme ҫa c’est seulement une question de temps jusqu’à quelqu’un va informer aux autorités. Celles-ci te vont emprisonner pour faire les expérimentations sur ton corps.
-Je ne te le crois pas !, répondait la fille de dragon.
-Si tu me le crois ou non le temps nous montrera.
-Pourquoi ?
-Parce que nous, les humains ne croyons pas à l’existence des dragons.
-Et qu’est-ce que j’ai à faire avec votre stupidité, hein ?!
-Maintenant m’éclate la tête ! Si ici en Europe apparaît une dame de dragon vivante et gigantesque tout le monde va a vouloir l’observer. Ils prendraient tes écailles et ton sang, te couperont ta corne pour découvrir comment marche ton corps. Tu te trouveras emprisonnée jour et nuit, gardée de n’importe quel service de sécurité.
-Vous n’aimez pas les dragons? C’est pour ҫa?
-Non, ce n’est pas pour ҫa. La même chose se passerait si un dinosaure apparaît ici en vivant. La curiosité des humains est incommensurable. C’est cette curiosité qui lui a donné l’idée de construire des avions et d’arriver à l’alunissage.
-Eh bien. Je pense que la curiosité n’est rien de mal. Moi aussi, je suis très curieuse de comment fonctionne votre monde.
-Mais tu es ne qu’un seul dragon et nous sommes beaucoup des gens !, hurlait monsieur Raffel échauffé.
-C’est aucune raison de me faire engueuler comme ҫa, disait la dame de dragon en faisant un pas arrière. Elle ne comprenait pas pourquoi les deux humains étaient assez préoccupés.
-Oh Fulna !, disait le monsieur Raffel avec tristesse. Il sentait qu’il était inutile de continuer à expliquer le danger au dragon. Fulna manquait de l’expérience de la vie pour pouvoir comprendre que s’il y avait un certain profit pour les hommes ils pouvaient devenir assez cruels.
Découragé la dame de dragon regardait le fond. Après un long silence elle demandait: –Et qu’est-ce que c’est que tu m’as apporté là ?
-Ah, c’est un tableau collant là. On peut le mettre derrière les barils d’huile et je peux t’enseigner l’alphabet avec le tableau.
-Ah oui! disait Fulna avec de l’enthousiasme. Elle était contente que l’humeur du rédacteur en chef s’ avait amélioré. Monsieur Raffel prenait le tableau et le mettait ainsi derrière les barils d’huile que personne le pouvait voir de dehors. Puis il usait la craie coloré pour écrire cinq lettres au tableau :
F U L N A
–Ҫa signifie quoi ҫa ?
-C’est ton nom. FULNA. Et maintenant à répéter !
Avec prudence Fulna répétait chaque lettre de son nom.
-Bien ! Et maintenant prends la craie et essaie de suivre les lignes.
Mais ce n’était pas assez simple : Fulna poussait la craie dans sa griffe. Mais quand elle était en train d’écrire au tableau la craie tombait au fond. Le dragon reprenait la craie avec sa bouche mais celle-là commenҫait à dissoudre. Dégoûté Fulna la crachait dans un coin.
–Hhm, je pense que ҫa ne marche pas parce que tu n’a pas de pouce.
–Quelle chose ?
–Eh bien, le cinquième doigt, nous l’appelons le pouce. Avec le pouce nous pouvons, par exemple, tenir la craie dans la main.
-Alors je ne peux pas l’apprendre?, demandait la dame de dragon déprimée.
-Evidemment tu ne le peux pas apprendre à cette manière. Attends, j’ai une idée.
-Quelle idée?
–Je crois qu’il y reste encore un peu du pain russe dans mon bureau. Attends-moi !
-Quelle sorte de pain?, demandait Fulna, mais monsieur Raffel était déjà sorti du bâtiment. Quelques minutes plus tard il arrivait à bout de souffle mais aussi très fier de son idée : –Ҫa y’est ! Il y en restait encore de la dernière conférence. Prudemment le rédacteur en chef distribuait les lettres du pain d’épice devant le tableau.
–Bon, et maintenant tu cherches tous les lettres qui sont pareil au premier lettre de ton nom!
-F?
-Exactement!
A ce moment là, madame Raffel revenait des cours :-Chérie, tu peux m’aider d’apporter la bassine en plastique de la voiture ?
-Bien sûr!, répondait le monsieur Raffel.
À deux ils portaient la bassine encombrante au magasin. Cependant Fulna avait déjà « terminé » avec son alphabet.
En gémissant le couple rangeait les barils d’huile. A côté du tableau il y en avait maintenant avec les bols, les livres et des CDs un coin de dragon. En plus, madame Raffel avait apporté deux couvertures douillettes afin que le dragon n’ait pas froid. Maintenant les nuits devenaient plus froides et il y en avait encore quelques semaines jusqu’à Noël.
Quand ils avaient terminés avec leurs décorations monsieur Raffel regardait Fulna. La dame de dragon avait resté bizarrement tranquille.
–Et Fulna, tu as trouvé combien de lettres de « F » ?, demandait-il excité.
–Bon, elles étaient très délicieuses…, admettait le dragon.
-Pardon?!
–Bon, au premier j’ai rassemblé toutes les lettres de «F» jusqu’au moment où une lettre de « F » est tombée et a cassé. Je me suis lamé la griffe pour quitter les miettes. A ce moment j’ai appris que la lettre «F» est vraiment savoureuse.
-Et les autres lettres ?
-Elles aussi avaient un bon goût…
-AARGH. Je vais devenir fou avec cette fille de dragon ! Tu ne peux simplement pas faire ce que je t’ai dit? Réponde-moi !
-Mais Bjoern, quand nos enfants étaient petits ils ont fait la même chose.
-Ben, oui, mais au moins ils pouvaient retenir la craie dans la main.
-Et Fulna ne peut pas le faire ?
-Non, il y a une chose qui me manque, admettait Fulna déprimée.
–C’est pour ҫa que je lui ai apporté le pain russe. En fait, elle aime apprendre. Le problème c’est qu’elle est assez vorace qu’elle mange tout le matériel de formation, se plaignait le rédacteur en chef en regardant le dragon d’un mode indigné au dragon misérable.
–Nous pouvions acheter des lettres magnétiques au magasin de jouets.
-C’est une très bonne idée ҫa. Peut-être ils ont aussi revêtement magnétique pour installer les lettres au tableau.
–Vous me donnez mon poulet, maintenant?; demandait Fulna d’ une voix incertaine.
–Mais bien sûr. J’en ai acheté trois et un bol plus grand pour toi, disait madame Raffel. Elle mettait les poulets dans le bol, monsieur Raffel remplissait un bol avec de l’eau et les deux regardaient comment Fulna dévorait son repas. Sans se rendre compte le couple se tenait aux mains. C’était un moment magique à jamais oublier!
- Supprimé
Fulna s’avait retiré derrière les barils d’huile. Emmitouflé dans une couverture en laine elle regardait les trois bouteilles de lait. Britta les avait mis a côté de la bassine en plastique. –Ouf : Jai eu de la chance qu’ils ont oublié de me donner du lait. Je ne sais même pas pourquoi j’ai révélé le secret.
Après avoir passé un temps dans son «nid» la dame de dragon s’ennuyait. Elle se levait et se promenait auprès des machines. Quand elle entrait dans un couloir elle voyait une petite porte au final. Une attraction grande le faisait aller plus vite. Avec sa bouche elle essayait de pousser la serrure mais rien se passait. Alors elle levait ses pattes arrière y usait ses deux griffes pour pousser la serrure de nouveau. Cette fois ci la porte s’ouvrait et Fulna y entrait. A cet instant sa corne touchait quelque chose mou et gluant.
–Alors toi, il t’a supprimé aussi ?, demandait une voix.
-Quoi ? Qui es-tu?
-Je suis Kai, naturellement. Fais attention que tu ne touches plus de choses ici.
-Pourquoi ?
-Parce que les choses sortent de leur état de congélation et récupèrent leur taille normale.
-Comment ?
-Fais un pas en arrière et je vais te montrer, lui commandait la voix. La lumière s’allumait et Fulna voyait un poulpe vert-jaune et marron qui tenait neuf tentacules. Avec un de ses tentacules le poulpe avait appuyé l’interrumpteur.
-Comment est-ce que les choses récupèrent leur taille normale ?, Fulna voulait savoir.
-Tu vois le Bouddha énorme là-bas?
Fulna regardait autour de lui et maintenant elle le voyait : La chambre était pleine des choses bizarres, d’animaux et de curiosités. Contrairement au poulpe coloré tout était en gris. Fulna regardait encore un fois le Bouddha : Il était assis sur un piédestal.
–Mais oui, si tu le touches avec ta corne il devient real à sa taille de neuf mètres. Je suppose qu’il va percer le plafond du bâtiment.
-Et qu’est qu’il y a comme choses ici ?
-Tu n’as pas encore compris ? Ce sont toutes les choses qui le rédacteur en chef a supprimé dans ses articles.
-Je.. je ne te crois pas !
–Ah oui? Je pense que je devrais être la preuve suffisante pour ҫa!, hurlait le poulpe entièrement en colère.
Fulna faisait un pas en arrière et sa corne touchait la miniature d’une voiture de course. La voiture était allongée sur le côté et manquait une roue. Evidemment elle avait eu un accident. En peu de temps la voiture de course avait récupéré sa taille normale, débordait de la porte en écrasant le cadre de porte. Maintenant on pouvait aussi voir les inscriptions publicitaires sur la surface de la voiture.
-Oh mon Dieu, comment pouvons-nous fermer la porte de nouveau ?
-Pas de problème, on va mettre quelque chose devant la porte. Par exemple les barils d’huile là bas !
–Mais non ! J’en ai encore besoin.
-Et toi ? Tu t’appelles comment, dragon ?
-Je suis une dame de dragon et je m’appelle Fulna. Et derrière les barils d’huile le rédacteur en chef m’a fait une cachette.
-Ah, maintenant je comprends. Mais tu ne sais pas que ton rédacteur en chef m’a supprimé dans son article, hein ?
-Pourquoi est-ce que tu es aussi fâché ?
-Parce que c’est à cause des humains qui dissimulent notre existence que les êtres du Aenderland sont condamnées à disparaître. Les humains ont besoin de nous et nous avons besoin des humains. Seulement si les humains croient en nous en notre puissance magique nous pouvons continuer à exister. Notre existence n’est pas limitée par des années, comme c’est le cas avec les humains, mais elle dépende du numéro des humains connectés avec nous.
-Je ne peux pas croire que le rédacteur en chef t’a supprimé. Sûrement c’était un erreur.
-Et comment est-ce que tu t’expliques cette chambre de secret ici?
-Hhm.
-Après m’avoir supprimé de son article je suis tombé dans une transe et puis je me suis trouvé dans cette chambre. Je ne pouvais pas bouger jusqu’au moment où tu m’as touché avec ta corne. Pourquoi est-ce que le rédacteur en chef t’a fait une cachette?
-Bon, j’ai glissé de l’œuf dans son bureau et il porte l’empreinte de ma griffe dans son grand orteil.
-Le signe! C’est ҫa.
-Tu veux dire quoi?
-C’est la frette la plus ancien entre un dragon et un humain. Cette frette termine seulement con la morte de l’un deux.
-Tu crois qu’il ma caché seulement à cause de cette frette ?
-Ҫa, je ne le sais pas. Je sais seulement que beaucoup d’humains ne sont plus en contact avec nous. Ils même font croire aux enfants que nous ne sommes pas des êtres vivants. Et il me fait penser que tu as précisément glissé de ton œuf dans le bureau de quelqu’un qui fait le journal.
-Je ne te comprends pas.
-Si nous sommes supprimés dans le journal des humains c’est notre chute. C’est pour ҫa que je pense que c’est aucun hasard que un dragon glisse de l’œuf au bureau d’un rédacteur en chef.
Mais Fulna ne l’écoutait plus. Elle était trop inquiète parce qu’elle avait peur de la réaction de l’éditeur s’il voyait ce qu’elle avait fait. En cherchant une solution elle regardait autour de lui.
-Mais qu’est-ce que tu cherches ?, demandait Kai indigné parce que Fulna ne l’avait pas écouté.
–Devons bloquer l’entrée, sinon il remarquera que j’ai ouvert la porte.
-Je t’ai déjà que ce type là a quelque chose à cacher !
-Tu peux finalement arrêter de l’insulter ?! Nous avons à faire des choses plus importantes maintenant !
–Ah et maintenant tu le défends, hein ? C’est seulement parce que tu es amoureux de lui!
-Ecoute-moi donneur de leҫons à neuf tentacules: Si tu ne cesses pas tes insultes je te montrerai ce que nous les dragons sommes capables de faire !
-Ah, maintenant j’ai tellement peur de toi, poussin. Tu n’est pas encore aussi grand qu’un mouton, poussin.
A cet instant là Fulna crachait une flamme de feu grande en direction du poulpe. Horrifié Kai faisait un pas en arrière. Malheureusement ce n’était pas encore tout : La flamme allumait le rembourrage de la voiture de course.
-Fulna, viens tout de suite !, exclamait Kai.
-Mais pourquoi ? Ce n’est qu’un joli petit feu…, marmonnait Fulna qui regardait fièrement comment les flammes de feu disséminaient à l’intérieur de la voiture.
-Allez ! Vite ! Le réservoir est surement plein de l’essence ! Il va exploser. Est-ce qu’il y a un extincteur ici ?
-Un extincteur ? Mais tu es fou !, lui grondait la dame de dragon. Maintenant qu’elle avait craché un feu assez beau le donneur des leҫons voulait un « extincteur ».
-Vraiment tu ne sais rien de la vie, criait le poulpe choqué en poussant la fille de dragon vers la sortie. –Aïe ! Mais il y a combien d’épines stupides sur ton dos ?
-Elles ne sont pas stupides mais vraiment efficaces ! De plus Bjoern m’a interdit d’aller dehors.
-Bjoern ?
-Le rédacteur en chef.
-Ecoute-moi, Fulna. Tu dois me faire confiance maintenant. Si nous restons ici, l’explosion nos tuera.
-Mais l’éditeur m’à dit, que personne me devait voir.
-C’est vraiment notre dernier problème maintenant. Si nous restons dedans personne ne nous verra plus !, hurlait le poulpe désespéré.
De nouveau il poussait le derrière de Fulna et en hésitant le dragon commenҫait à se bouger. En effet, la voiture avait transformé dans une grande boule de feu. Fulna regardait le visage couvert de sueur du poulpe. Elle comprenait que c’était plus rigolo.
–Vite ! Fulna, cours !, criait Kai et sautait au dos du dragon. Il usait les épines pour escalader à un endroit où il n’y avait pas d’épines. Le dragon courut à travers de l’imprimerie. Quand ils arrivaient dehors la voiture explosait avec une détonation. Ils sentaient du caoutchouc carbonisé. Il faisait déjà sombre.
–Au moins il fait sombre, disait Kai et regardait le dragon. Mais il avait que regarder le encore une fois : Le dragon avait assez grandi.
–Dis donc, tu ne supportes pas bien la chaleur, hein ?
-Pourquoi?
-Tu as grandi énormément, bébé dragon.
Confus, Fulna regardait son corps gros. Mais il n’y avait plus du temps pour s’étonner. Dans le lointain se pouvaient écouter déjà des sirènes.
–Fulna, nous devons filer d’ici et tout de suite!
-Mais pourquoi? Peut-être les humains veulent nous aider à éteindre le feu.
-Je ne peux plus le supporter! Tu n’es que deux jours au monde et tu crois que tout le monde est aussi attentif que ton éditeur?! Dans l’Aenderland j’ai entendu parler de cette espèce-malheureusement surtout des choses négatives. Et d’une chose je suis sûr : Ils vont t’attraper comme un trophée, s’ils te voient.
-Tu parles comme le rédacteur en chef.
-Dans ce cas là, il a raison, admettait Kai en voix basse. –Fulna nous devons nous envoler d’ici.
–Mais, je ne sais pas encore voler, moi ! De plus je n’ai pas encore dit adieu à Bjoern et Britta.
-On ne peut plus faire ҫa. En plus ils sont en train de fermer tout l’endroit, parce qu’ils ne savent pas ce qui s’est passé ici.
-Qu’est-ce que tu veux dire avec ҫa ?
-Bon, disons qu’un humain use l’explosion pour tuer à l’autre.
-Je ne sais pas où tu es allé désenchanter ces idées ?, lui grondait Fulna qui ne pouvait pas croire les humains capables d’une cruauté pareille.
Dans l’année 2017 le roman autobiographique “Renate ou le voyage au centre de l’être” va être publié. Le roman contient un conte de guérison suivant l’histoire de Fulna.
Pour avoir plus d’information visitez ma page web : www.wiedergeborene.de[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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