Le Gestagata

Fulna

un conte de guérison

de Renate Weber

“Pour tous ceux qui veulent partager mes rêves.

Et ici vient le vidéo de la Fulna francaise

  1. Fulna

Il était tard déjà. Le rédacteur en chef n’avait toujours pas fini d’éditer l’article de la revue. Il fallait finir tout cela jusqu’au bouclage du journal. Comme d’habitude quelques articles avaient été rendus à la dernière minute. Monsieur Raffel soupira profondément: –Pourquoi personne n’avait indiqué à Madame Timber d’écrire au-dessous de 2000 signes??!

Enervé monsieur Raffel passa sa main dans ses cheveux noirs. Son regard traversa la vitre: Son bureau était le seul bureau dont la lumière était encore allumée. Il y avait longtemps que ses collègues étaient sortis de la maison d’édition. Monsieur Raffel observa les cernes profonds qui marquaient son visage.

Je dois d’avantage prendre soin de ma santé. Sinon Madame Timber m’interviewera bientôt au sujet du burn-out.

Mécontent monsieur Raffel regarda l’article posé devant lui. Il n’était corrigé qu’à moitié. Il parlait d’une femme qui avait surmonté son burn-out en écrivant un conte de guérison dans la clinique où avait eu lieu son traitement.

C’est vraiment trop détaillé!, marmonna le rédacteur en chef, rayant les noms des personnages du conte. –D’ailleurs nous ne faisons pas de publicité pour personne!, s’exclama-t-il en rayant la mention de la page d’accueil où des dessins des personnages du conte étaient reproduits.

Et pas question d’évoquer le séjour de la jeune femme au monastère bouddhiste suite celui à la clinique psychosomatique !

Le rédacteur en chef lança un coup d’oeuil sur son ordinateur portable: Exactement 1999 signes. –Ça y est!, s’exclama-t-il et s’assit confortablement. Tout à coup il entendait un craquement et pivota sur lui-même.

Il n’y avait personne pourtant. –J’ai vraiment trop travaillé. Ca y est, c’est mon imagination qui me joue des tours!, se dit-il pour se calmer.

À cet instant la lumière s’éteignit. Monsieur Raffel sentit la terre trembler sous ses pieds. On entendit un coup de sifflet aigu et puis comme un sifflement de serpent. C’est les mains tremblantes que le rédacteur en chef chercha le bouton de sa lampe d’architecte. Mais la lampe ne fonctionnait plus. Son bureau resta plongé dans l’obscurité. Ses yeux se mirent à s’adapter à l’absence / au manque de lumière [électrique]. La lune sortit derrière les nuages et illuminait le bureau.

A ce moment-là, monsieur Raffel aperçut quelque chose courant sur le plancher. La créature n’était pas plus grande qu‘un lézard. –Aïe!, hurla le rédacteur en chef, et sauta de sa chaise en saisissant son pied. Tout éberlué il contempla le trou fumant à la pointe de la chaussure… [C’était très étrange.] Et voilà que l’autre chaussure se mettait à flamber!

Monsieur Raffel enleva [vite] sa chaussure, fit plusieurs pas en arrière et inspecta sa chaussette: un trou s’ouvrait sur son gros orteil. En touchant l’orteil il sentait des rainures profondes. C’est dans ce moment-là que son regard vira de côté et tomba sur elle:

Cette créature était assise sur un carton rempli de vielles revues GEO. De ses grands yeux bleus elle l’observait avec curiosité. Puis elle ouvrit sa gueule minuscule pour lâcher un nouveau jet de flamme qui illumina son corps couvert d’écailles rouges et sa queue épineuse.

Le dragon déploya ses petites ailes de chauve-souris et se mit à voltiger de manière excitée. Monsieur Raffel se frotta les yeux et y sentit quelque chose de dur. Ayant réussi à s’en saisir il l’observa avec précaution. Pas de doute : c’était un bout de coquille d’œuf.

-Tu viens donc seulement de sortir de ton oeuf?, demanda-t-il au dragon.

Bien vu, humain [percuter], répondit le dragon de manière éffrontée.

[Dragon,] comment t’appelles-tu?

-Je m’appelle Fulna, et je suis une fille dragon !,lui expliqua la créature d’un air débonnaire

-En tout cas, Fulna, tu ne peux pas rester ici. Si mes collèges te voyaient!

Tant pis pour eux!, grogna la fille dragon.

-Ils pourraient bien te faire du mal, menaçait le rédacteur en chef.

-Alors il va te falloir me cacher.

-Et pourquoi donc?

-Parce que dorénavant tu es responsable de moi.

-Comment ça?

-Tu ne vas pas me dire que tu as déjà oublié mon signe / ma marque de feu / de lumière / lumineuse ?

-Marque lumineuse ??

-L’empreinte de ma griffe sur ton pied ! Elle te désigne comme [étant] mon père adoptif [Tu es mon père adoptif] jusqu’à ce que je sois assez grande.

– ça dure combien de temps?

Ben, jusqu’à ce que je sache voler.

-Tu me vois t’enseigner à voler?!

-Non. Il te faudra seulement me nourrir jusqu’à ce jour. Mais en fait, qu’est-ce que tu fais en cet endroit?

-Je suis rédacteur en chef.

-C’est quoi?

-Je fais un journal qu’écrivent des humains pour d’autres humains.

-Journal…,ça doit être vachement bon à manger [ça doit être succulent !]. J’ai faim.

-Mais voyons, un journal, ça ne se mange pas… Ce sont des pages reliées contenant des messages d’humains pour d’autres humains.

-Et qu’est-ce que tu en fais?

-Je lis ce que les gens ont écrit, je l’abrège et l’adapte.

-Est-ce que tu peux m’apprendre comment on fait?

-Il te faudrait d’abord apprendre à lire et à écrire.

-Fantastique! Alors tu me montres ça aussi?

– Mais je n’en ai pas le temps. Comment trouver le temps de m’occuper d’un dragon alors que je ne sais déjà où donner de la tête force de travail.

-Tu vas devoir trouver du temps, car tu portes mon signe maintenant.

-Ca y’est, c’est le surmenage. Me voilà sûrement à [je dois] fantasmer à fond la caisse [,évidemment]. Je vais immédiatement rentrer chez moi.

-Holà, tu ne peux pas me laisser toute seule. Et je ne suis pas un produit de ton imagination. Vise ton pied, alors!

– Ça suffit! Je m’en vais.

-Dis-moi au fait, comment tu t’appelles?

-Bjoern.

-Alors, Bjoern, ce que je t’ai dit de ma morsure est bien la vérité.

-Je pourrais t’amener au zoo. Tu pourrais vivre là-bas, avec les autres animaux.

Animaux? Animaux? Je suis une fille dragon et je dépends de / je suis liée à l’humain qui porte le signe de ma morsure. Tu es obligé à m’enseigner tout ce que tu sais faire.

-Mais si mes collègues te voient ils risquent bien de t’amener au zoo.

-Tu dois m’emmener dans un lieu sûr où tu m’apporteras aussi les rats et les chauves-souris.

-Des chauves-souris et des rats? Mais d’où vais-je prendre des chauves-souris et des rats?

-Alors, tu es bien assez grand pour les capturer pour moi!

-Jamais de la vie! Je suis fatigué….

-Alors montre-moi où je peux dormir. Où alors emmène-moi chez toi, tout simplement!

-C’est bon, je me rends. Alors tu peux dormir dans la salle de nettoyage. Les femmes de ménage ne l’ouvrent que rarement. Mais si elles devaient ouvrir la porte tu te caches, d’accord?

D’accord. Et mon fourrage?

-J’irai à l’animalerie demain.

-Mais c’est maintenant que j’ai faim.

-Alors mange cette barre chocolatée [de céréales] ici. Attends, je vais l’ouvrir pour toi.

-Il faut me la tenir à ma portée. Tu sais bien que je ne sais pas encore voler, se plaignit Fulna.

Ah, je me souviens, tu es sorti de l’œuf il y a seulement une demi-heure / Ah oui, j’oubliais : les coquilles d’oeufs…

-Ne te moques pas de moi!, cria la fille dragon d’un air indigné. Mais au même moment Monsieur Raffel lui tendit déjà la barre. Ce fut le premier contact entre le dragon et l‘humain.

Dans l’année 2017 le roman autobiographique “Renate ou le voyage au centre de l’être” va être publié. Le roman contient un conte de guérison suivant l’histoire de Fulna.

Pour avoir plus d’information visitez ma page web :

Le Gestagata

Ҫa suffit, Madame pilote. Tu travailles comme pilote et hôtesse de l’air au même temps? Nous ne sommes plus des bébé crabes, nous…

Mais il ne pouvait pas finir la phrase. Une chose grande et noir tombaít sur eux. Tout a coup ils écoutaient le crie de Fulna. Elle crachait du feu et frappait l’aile gauche de la créature. La créature resemblaît a un dinosaure dans l’air. Au méme temps il paressait être un crocodile qui accidentellement volait dans l’air.

Le regard menaҫant revelait la haine et le désir de tuer. La créature tenait une bique vert-noir avec laquelle elle poussait dans le flanc de Fulna. Il y sortait du sang.

Fulna hurlait, crachait du feu, mais tout a coup elle cessait de se défendre et descendait. Elle apparait avoir perdu toute la force de résistance et tombait comme un oiseau tiré.

Fulna, qu’est-ce qui se passe avec toi? Et qui était cette bête?, demandaient Kai et Anuschka au même temps.

Devons faire un atterrissage d’urgence et chercher une cachette sûre. Si non personne de nous va a attendre le Aenderland en vivant, disait Fulna dans une voix faible. Elle semblait avait perdu toutes ses forces de résistance et elle semblait savoir qui était cette bête parce que ses yeux du saphir se réfletaient l’horreur et une terreur indiscible.

Quand le monde s’approchait de plus en plus Anuschka regardait en haut.. Et ici se passait quelque chose de bizarre : Toutes les nuages rosées, blanches et noires se mélangeaient et formaient un corps avec une tête d’eau.

Sa grimasse moqueuse se déformait dans un rire mielleux. Son rire méprisant sonnait encore dans les oreilles de Anuschka et la poursuivait. Brusquement et avec des blessures légères ils se retrouvaient dans un ardent.

Fulna, qui était ce monstre de nuages?

Anuschka, tu dois être très courageuse maintenant. Aie confiance en moi que je décide le juste. Il va venir un temps quand je t’explicarai tout. Mais maintenent il me faut rester, je me sens toute vide, gémissait le dragon et poussait sa tête sur le sable. Kai et Anuschka étaient alarmés, parce que Fulna ne se comportait jamais comme ҫa. Normalement elle était toujours de garde avec un oeil toujours ouvert et le corps debout. Mais il était déjà trop tard : Le dragon avait cessé de maintenir ses forces de résistance.

Elle saigne beaucoup des flancs!, Kai exclamait. Contraire à son habitude le poulpe avait devenu très sérieux.

Viens, Anusch, nous devons bandager la. Si non elle va perdre encore plus de sang. Et voilà, dit Kai et signallait aux buissons secs, ҫa ne me parait pas être le paradis du don de sangs pour dragons blésses.

-Nous n’allons pas quitter les épines des écailles?, Anuschka voulait savoir.

C’est pas important maintenant, Anuschka.

-Mais oú est-ce qu‘ on va?, demandait le faon incertain.

-Allons à chercher quelque chose pour bandager. Mais vite!, Kai donnait une petite bourrade au faon pour le reassurer. Mais Anuschka notait beaucoup de sueur sur le front du poulpe. Indigné elle criait: -C’est simple pour toi de dire ҫa. Tu n’a pas des épines dans tout ton corps!

-Basta, Anuschka! Sans on ne réussira à traverser cet Aenderland. Alors, viens!

Ils marchaient et marchaient. L’obscurité les protègait de ses agresseurs. Mais au même temps elle les volait toute l’orientation. Du bruillard dense s’approchait au paysage désertique. Ainsi les deux compagnons seulement pouvaient voir les branches fines des buissons qui paressaient être des bras vivants montrant dans le sens opposé. Le Faon ne pouvait pas aller très vite : Il trébuchait et tombait de plus en plus. Jusqu’au moment ou Anuschka voulait se plaindre ses pies touchaient quelque chose souple et humide.

-Aie, Kai, C’est quoi ҫa?, demandait Anuschka