Anuschka vive des aventures avec Kai et Fulna dans le Pays du changement. Quand elle revient à son Pays a revoir sa famille elle note qu’elle ne veut plus s’ adapter à son “vieux rôle” dans la famille. En regardeant dans une flaque elle reconnaît qu’elle n’a plus les taches de Bambini sur sa fourrure. Elle est devenue une adulte. Elle decide de quitter sa famille pour suivre sa propre vie.

Anuschka et Renate dans l’attachement interieur.

Merci pour votre attention!

Avec cette lecture et exposition je veux donner du courage aux personnes concernées de la violence sexuelle. Revivre mon passé pendant des années de thérapie cela m’a aidé a trouver plus de calme. Même que je sais qu’il y a une douleur que ne s’arrêterai pendant toute ma vie. Je pense qu’à côté de cette douleur il faut que j’évalué toutes les choses que j’ai réussi à faire dans ma vie et aussi les rencontres positivés avec des autres gens. Avec mon conte de guérison qui est une parte de mon roman autobiographique je veux honorer la douleur aussi. Aussi je veux montrer avec mon protagoniste, le faon Anuschka, que c’est possible de se libérer des relations (familiales) compliqués. Pour moi prendre mon distance avec ma famille m’a aidé de vivre une vie plus autonome et comme ça plus gratifiant pour moi. J’éspère qu’avec cette lecture et exposition je peux atteindre des gens qui se trouvent dans un tournant dans leur vie et qui sont ouverts pour des solutions nouvelles.

Renate Weber

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Qu’est-ce que c’est le jour du balai ? C’est le jour quand j’ai compris plus de la vie, des fautes et surtout du « jeu de la culpabilité ». Quand j’avais 9 ans j’ai été abusé sexuellement par un membre de ma famille. Dès ce temps là – même que cela aurait dû être dans l’autre sense- je me suis senti coupable et j’avais honte d’être moi-même. Ma mère traitait le « sujet » comme un tabou, ainsi que je croyais que tout était ma faute parce que j’aimais ma famille et naturellement ma famille m’aimait aussi. Plus tard, comme adulte je me suis souvent rencontrée dans des situations (privées ou du travail) ou les gens me montreraient du doigt quand j’ai fait un faute ou même si je n’avais pas fait une faute ils me « douchaient » avec leur agressivité. Comme  parte de moi toujours croyait en être toujours coupable et que les autres avaient raison je ne me suis pas défendu. Comme conséquence j’étais la victime parfaite pour tous ceux que n’adressaient pas leurs conflits dans les situations adéquates mais usaient le jeu de la culpabilité pour se débarrasser de leurs déchets internes. C’était toujours comme ça jusqu’au jour du balai. C’était un jour normal, je me suis levée très tôt, j’avais promené mon chien d’assistance et je préparais pour mon travail. Juste avant de sortir de mon appartement j’ai ouvert la porte et j’ai vu un balai, ma balayette et ma pelle de poussière rempli de boue avec une lettre de ma voisine en haute. Premièrement j’étais très irritée : C’était un vendredi et j’avais un longue jour de travail à faire. J’ai compris tout de suite que si je lisais la lettre maintenant mes pensées seraient « occupées » du contenu et cela me ferait  plus stressée en travaillant avec mes élèves. D’habitude je voulais résoudre tout au moment où le problème était là, mais maintenant j’ai laissé tout comme ça et je suis parti au collège. Là tout s’est passé bien jusqu’après la pause du midi : J’étais debout devant mes élèves quand mon téléphone portable sonnait. J’étais alarmée que quelque chose s’avait passé avec mes parents et je contestais l’appel. C’était l’homme qui promenait mon chien Kalle quand j’avais des jours longs au collège. Kalle s’avait enfuit après un conflit avec un autre chien. Il a croisé l’avenue quelque fois, finalement il avait eu peur et est retournée chez « l’homme des chiens ». Maintenant il était sur la laisse mais « l’homme des chiens » ne voulait plus travailler avec lui. Il craignait que Kalle s’échapperai aussi dans le future. Je me sentais sans énergie et j’ai lui dit de le  rappeler quand je retournais du collège. Arrivée à la maison je voyais le balai etc. à côté de ma porte. Kalle m’accueillit en me léchant le visage. A ce moment-là c’était clair pour moi que je ne pouvais persuader l’homme des chien ne résoudre le problème avec ma voisine. J’étais trop énervée après une semaine turbulente. C’était un beau jour et à cet instant j’ai décidé de ne plus réagir tout de suite aux choses que les autres me lançaient à moi. Une parte de moi voulait instantanément écrire une lettre avec des justifications à ma voisine. Mais je ne l’écoutais pas. Puis j’ai pris mon chien, je l’attachais avec sa laisse au crochet de ma bicyclette et nous nous sommes allés aux lacs. Cela durait une heure pour arriver là-bas. Pendant le retour Kalle s’est reposé dans sa remorque rouge. Quand nous sommes arrivés à la maison ma colère n’était plus encore là. Enfin je lisais la lettre de ma voisine. Elle « disait » qu’elle trouvait l’escalier dégoûtant parce que peu après que la femme de ménage l’avait nettoyé mon chien le salissait. En soupirant j’ai pris ma pelle à poussières et je balayais « l’objet du litige ». Je balayais tout la boue que Kalle, les autres quatre chiens du bâtiment, l’homme des chiens et moi avons fait pendant la journée. Avant de m’endormir à côté de mon chien révolté et je demandais pourquoi ma voisine ne m’avait pas parlé en lieu de « construire une tribune d’accusation» comme ça. Pourquoi est-ce qu’elle avait « choisi » moi de tous les propriétaires du chien dans notre bâtiment ? Quelque part dans mon subconscient je savais que ces situations toujours se répétaient dans vie parce qu’il y avait une parte de moi qui était profondément convaincu que même avant que les autres pouvaient montrer leur doigts dans ma direction c’était moi qui était « la coupable » pour tous les choses. C’était un vendredi quand j’ai rencontré ma voisine devant la porte principal et je l’ai demandé pourquoi elle ne m’avait pas parlé le vendredi matin. J’essayais de l’expliquer que je nettoyais souvent l’escalier « après Kalle » mais qu’il avait encore quatre chien dans le bâtiment et que l’homme des chiens venait pendant les heures où je travaillais pour les promener. Lui aussi, il laissait de la boue sur l’escalier quand il venait de ses promenades avec les chiens. Ma voisine m’avait interrompu quelque fois en répétant tout ce qu’elle avait écrit dans la lettre. Je lui ai promis de parler avec les autres propriétaires du chien pour « partager la nettoyage de l’escalier ». Quand elle était en train de sortir pour son travail et le porte se fermait lentement elle criait : « Je veux que tu me retournes ma baie !!! ».

A cet instant là j’ai compris que oui il y avait un problème de la boue sur l’escalier, mais qu’aussi ma voisine avait un problème car elle n’avait pas pu parler avec moi ou les autres propriétaires du chien d’une manière adéquate. Quand je regardais le balai qui était encore à côté de ma porte j’ai compris que ce n’a pas été moi qui l’avait mise là et que ce n’était pas ma responsabilité de le « rendre » à moi voisine. Je l’ai laissé à côté de ma porte et j’étais étonné que ma voisine n’est pas venue pas à le chercher. Ce jour là- le jour du balai je comprenais que même que dans la critique de ma voisine il y avait un grain de vérité j’étais une bonne personne à ma façon. Et cette nuit-là je me jurais de ne jamais me laisser user comme une poubelle pour les agressions des autres. J’ai parlé avec mon autre voisine qui a trois chiens. Nous avons été d’accord de partager le nettoyage de l’escalier pendant la semaine. Aussi j’ai parlé avec l’homme des chiens. Il a accepté de continuer à travailler avec Kalle si le chien reste sur une longue laisse pendant la promenade. Il m’a promis de « nettoyer les traces de boue » après lui. Quand je vois ma « voisine du balai » je la salue poliment car ce n’est pas elle qui est « le problème ». Le problème c’était que je ne me suis pas traité très bien au passé et que la critique dur des autres ajoutait à ma misère « fait maison ». Pourtant le balai se trouve encore à côté de ma porte comme un monument fière du changement interne que j’avais fait. Cela c’est l’histoire que je voulais partager avec vous, chers lecteurs.


Quand j’avais 16 ans je voulais viager à l’île de El Hierro pour rendre visite à mon père pendant les vacances de Noël. Comme El Hierro c’est la plus petite des îles de Canaries je devais m’en aller jusqu’à Tenerife et prendre un petit avion là- bas. Arrivé à Tenerife je montais dans un car public qui venait de l’aérodrome du sud à l’aérodrome du nord.  J’étais très fatiguée. C’est pour ça que j’espérais que le voyage aura bientôt terminé et je pouvais me reposer. Tout à coup le temps changeait : il y avait des nouages maintenant et le vent se levait fortement. Quand je suis arrivée à l’aérodrome du nord j’avais encore 2 heures d’espérer jusqu’à ce que mon vol sera annoncé par des moniteurs. J’intentais à dormir, mais les constants annonces par un haut-parleur ne me laissaient dormir. Quand enfin « mon vol » apparaît sur les écrans il avait du retard. J’étais énervée mais j’avais encore l’espoir que bientôt je pouvais dormir dans l’appartement que mon père avait loué sur l’ile de  El Hierro. Encore deux heures plus tard j’ai lu que mon vol avait été « annulé ». Même que un vrai tempête se passait dehors et il n’y avait plus beaucoup du monde dans l’aérodrome je ne pouvais pas comprendre que « mon vol » ne venait pas à me chercher. J’avais du froid, j’étais épuisée et je n’avais aucune idée quoi faire maintenant. Les employés de l’aérodrome étaient en train de le fermer et on me disait que je ne pouvais pas dormir ici. Dans ma tête j’espérais contre tous les circonstances que je pouvais arriver à « l’île de mon père » en bac. J’ai parlé avec des touristes mais ils m’ont assuré  qu’ils venaient juste de le havre et qu’aucun bac éculait du port à cause de la tempête. Nous avons pris un taxi ensemble pour dormir dans un hôtel pas loin de l’aérodrome. Le martin prochain quand nous sommes arrivés à l’aérodrome on nous disait que notre vol avait du retard. Comme si je pouvais accélérer les choses je m’imaginais l’avion à hélices comme il volait dans notre direction. Je luttais une bataille intérieure dans ma tête parce que je voulais sortir de cette situation frustrante. Quand nous avons vu que notre avion débarquait j’étais heureuse. Mais cela ne durait pas très longtemps : Pendant le décollage l’avion tremblait : Le vent arrière  le poussait fortement. A ce instant là j’ai compris que nous pouvions actuellement mourir en combattant la tempête. J’étais complétement rigide de peur. A mon côté les jeunes de l’équipe du foot étaient assis. Ils ont vu ma peur et m’ont dit : « ꜟTranquila ! ꜟEl avión sale ! = Calme toi ! L’avion va arriver bientôt ! »

J’étais très étonnée de leur allégresse dans cette situation. L’avion quand même « sautait » de temps à l’autre et il me ressemblait à un grand huit. Quand nous avons finalement atterri j’étais soulagée mais aussi totalement stressée.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Parce que je crois que déjà aujourd’hui je perds beaucoup d’énergie parce que je ne veux pas accepter comment « danse la vie ». Comme avec 16 ans j’essaie de changer tout en luttant contre les circonstances dans ma tête. Mais, comme j’ai appris il n’y pas beaucoup de temps c’est aussi impossible comme changer quelqu’un. Je commence à comprendre que –quelque fois- la seule chose raisonnable à faire c’est de « lâcher les choses ». Je ne peux pas influencer comment vont toutes les choses dans ma vie, aussi je ne peux pas changer que les autres gens voient les choses différemment. Mais il y a la possibilité d’obtenir un peu de liberté : Je peux décider quel « chemin » je veux prendre : Le chemin de lutter contre tout le monde et toutes les choses ou celui-là qui me laisse accepter que c’est  juste comme ça. Le dernier me laisse respirer d’abord profondément et puis je fais une promenade avec mon chien. Et c’est ce que je voulais partager avec toi, cher lecteur, que quelquefois nous avons le choix d’être heureux ou de découler les vieux chemins. Salut !

Renate Weber


Cela c’est Kalle, mon chien d’assistance en formation. Il a ne qu’un an et je l’entraîne sous la surveillance de mon entraineur des chiens. Quand ma vie « avant Kalle » était une lutte constante de me lever et de sortir de la maison surtout pendant les week-ends, maintenant j’ai du devenir plus discipliné. Je crois que des fois c’est plus facile de faire quelque chose pour quelqu’un que « seulement » pour soi-même. Mais il y a des moments quand Kalle aboie à la lune, des vieux voisins ou même des poubelles ou je me demande si c’est vraiment le chien qui m’aide ou au retour. En fait j’ai plus du travail avec lui qu’avant et après l’entrainement à la maison il paraît avoir oublié tout quand nous sommes dehors. Mais ce n’est pas comme ça : Comme moi il est distrait de milles des odeurs, bruits et mouvements. Et quand il peut encore m’apporter des objets dans la maison, il les laisse tomber dehors et oublie complètement qu’ils sont là J.

Morrie Schwarz a dit : « Comme enfant et quand nous devenons vieux on a besoin de l’aide des gens. Mais il y a un secret : On a aussi besoin des gens pendant le reste du temps.[1] »

Que cela c’est vrai j’ai remarqué quand Kalle s’est enfuit de la maison : Tous les voisins de ma rue sont venus à le chercher. Quand nous l’avons trouvé nous l’avons amené à la maison. Cette nuit j’ai compris que Kalle m’avait déjà aidé : Nos promenades quotidiennes m’avaient connecté positivement avec mes voisins. Sa joie constante quand il pouvait « renifler le monde dehors » m’avait libéré de mon isolation et du sentiment que tout est déjà trop stressant. Sans me rendre compte j’avais passé mon paroi de peur et de dépression et laissé de vivre dans le passé sombre. Et même maintenant quand je suis « arrivée » au week-end et j’ai besoin de dormir beaucoup à cause de la surcharge sensorielle mon petit copain poilu est là avec moi derrière le paroi sombre. Et ici il y a ce que je voulais partager avec vous : Même quand tu as le sentiment que tout ce que tu fais c’est en vain les animaux te le vont remercier. Quand Kalle me lame les mains ou s’assois derrière moi dans la queue du supermarché pour me « protéger » je sais que tout valait la peine.


[1] Schwarz, Morrie, Tuedays with Morrie, New York 1997.

Cela c’est ma famille. Et même qu’ils sont très differents (les cochines d’Inde sont des animaux qui se cachent dans une cave, le chien est un animal de chasse) ils me donnent un sentiment d’être à l’aise et en securité. Avec un peu de l’entrainement et beaucoup des gateux du chien ils s’ont acceptés. Ce que je voulais dire c’est que dès que je les ai je suis plus contente avec la vie. Ils m’acceptent comme je suis chaque jour même quand je suis de mal humeur ou malade. Je sais bien qu’un animal ne peut pas “remplacer” un humain. Mais maintenant je suis tant occupé Avec les 3 animaux que je moins du temps de réfléchir sur les personnes qui m’ont fait du mal. Aussi je suis plus genereuse Avec mes amis et les autres personnes parce que je ne suis plus seule et je me sens moins isolé. En me promeneant avec le chien je suis plus en contact avec la nature et les autres gens. C’est ce que je voulais partager avec vous, chers lecteurs.

Chers lecteurs,

Très souvent je me sens comme mon chien d’assistence dans la foto. Dans mon lit je veux m’échapper du monde et devenir “moi-même” encore une fois. Mais le sentiment que la maladie/la depression ne va terminer jamais me fait “lourde”. Mon chien, même qu’il avait du mal après l’operation, n’ a pas cette habitude. Il peut vitement changer de la douleur dans son corps à la joie de se promener dehors (Voyez la foto en bas!). Quand j’ai été dans la clinique psychosomatique avec un Burnout (épuisement) je pensais que je ne pouvais jamais encore être heureuse. Maintenant je sais que c’étaitent beaucoup des pas (aussi des pas en arrière) sur mon chemin jusqu’ aujourd’hui. Ici sur ma page web J’ai écrit un extrait en francais sur mon séjour dans cette clinique. Peut- être cela peut vous aider ou vous donner des idées.

Résumé « Renate ou le voyage au centre de l’être »

Renate Weber, une jeune femme de 34 ans, fait une recherche sur sa famille jusqu’à la naissance de son arrière-grand-mère. Elle comprend que les décisions des femmes de sa famille à l’époque des deux Guerres Mondiales influencent aussi sa propre vie. Elle s’aperçoit qu’elle répète certains comportements de ses ancêtres.

Tout commence avec la décision de sa grand-mère Hannah, qui veut s’échapper de l’appartement exigüe de sa famille. Son but est de s’enfuir du bassin de Ruhr en Mecklembourg-Poméraine Occidentale avec son mari et le bébé Josepha. Son rêve d’avoir une maison avec jardin s’accomplit quand son époux commence à travailler dans une fabrique de munition cachée des yeux de la population. Le dictateur rémunère tous les travailleurs extérieurs avec une maison. Quand Hannah met au monde son deuxième enfant,  une fille du nom de Renate, le bonheur de la jeune famille apparaît complet. Mais peu après la naissance de Renate, le mari meurt. Pour assurer l’alimentation de ses enfants, Hannah loue son logement. Elle tombe amoureuse de son locataire et les deux se marient. Mais deux années plus tard, son mari est tué au front à l’Est en Russie. Sa maison est l’unique sécurité qui lui est restée. Elle ne veut absolument pas la laisser. Elle maintient également sa décision quand sa mère est violée par des soldats russes qui envahissent le territoire à la fin de la guerre. L’alimentation et les médicaments dans la zone occupée par les soviétiques (SBZ) s’empire chaque jour. Renate, maintenant âgée de huit ans, attrape le typhus et meurt. Quand Heidi, la troisième fille de Hannah voit sa sœur morte elle se fait une promesse. Comme elle sait que le nom de Renate signifie « renaitre »  elle veut nommer sa première fille Renate.

A cette époque, la brave veuve loue sa chambre. Elle a aussi une liaison avec son futur locataire. Dès que le premier fils est né, les deux filles sont ignorées du père de la famille et connaissent des heures dramatiques. Avec le transport des orphelins de la guerre à l’Ouest, les deux sœurs, âgées de sept et quatorze ans, sont envoyées chez leur grand-mère.

Arrivées là-bas, elles sont séparées : Josepha va chez sa tante au sud de l’Allemagne pour l’aider avec ses petits cousins et Heidi va vivre chez l’autre sœur de sa mère dans le bassin de la Ruhr. Cette tante souhaite dès le début la renvoyer chez sa mère à l’Est si elle se comporte bien.  L’oncle est plus gentil mais l’abuse sexuellement. Il est quand même l’adulte le plus important dans la vie d’Heidi. Quand Heidi se marie, l’oncle rejette son mari. Pendant ses grossesses difficiles, son mari la laisse seule dans l’hôpital et s’en va en vacances. Après une fausse couche, c’est seulement l’oncle qui la consolera. Son fils Hans est né et quatre années plus tard, Heidi met une fille au monde. Heidi honore sa promesse et la baptise avec le nom de « Renate ».

Renate devient l’enfant préféré de son père pendant que celui-ci rejette de plus en plus son fils. Le couple se sépare et les enfants prennent parti pour l’adulte du sexe opposé. A neuf ans, Renate est abusée sexuellement par son frère. Quand il implique aussi son ami, Renate fait confiance à son père. La période des abus sexuels est terminé, mais continue verbalement chaque jour car on ne parle jamais de « ce thème ». Pour Renate commence un temps d’isolation. Son unique moyen quand elle se sent sous-estimée est de s’en aller et de se cacher.

Jusqu’à son treizième anniversaire, la fille timide devient une rebelle qui veut être indépendante de ses parents le plus tôt possible. Elle travaille et fait ses expériences dans les grandes villes d’Allemagne. Après avoir été avec des locataires et après avoir voyagé de plus en plus à l’étranger, elle veut finalement chercher une profession qui puisse lui donner un nouveau sens pour vivre.  Elle étudie pour devenir professeur.

Le conflit intérieur entre la jeune femme expérimentée et son comportement infantile dégénère pendant sa formation. C’est un chemin difficile qui amène Renate dans un collège pour des jeunes défavorisés et dans un collège pour les élites. Sa dernière chance est de faire ses preuves dans un centre de formation professionnelle.

Après une fausse couche et la séparation de son copain, Renate voit que ses rêves sont perdus. Une infection grave du sein la force à rester à l’hôpital. Là, elle commence à écrire son autobiographie.

Après sa guérison elle continue à travailler comme professeur et peut se stabiliser. Mais son nouveau patron ne l’estime pas. Il la surcharge avec beaucoup des classes qu’elle ne voit que deux fois par mois. En essayant de donner des notes justes à ses 200 élèves, elle s’enferme. Tout d’un coup, elle est prise d’un burnout et elle se retrouve dans une clinique psychosomatique.

Là, elle continue à écrire son autobiographie. L’atmosphère et les moments tragiques du passé renaissent. Renate se retrouve dans un état de terreur et de peur.

A cause de ça, le directeur de la clinique lui conseille d’écrire un conte pour finalement pouvoir guérir. Ainsi, Renate découvre son don d’imagination. De manière non-conventionnelle et en même temps tragique-comique, elle bouleverse les structures quotidiennes de la clinique.

Les personnages inventés apparaissent dans la thérapie de groupe. Renate apprend qu’ils représentent des parts intérieures supprimées qui ont été perdues pendant les abus sexuels. Les mécanismes de protection l’interpellent et Renate se voit confrontée avec un tourbillon des sentiments qu’elle a supprimés pout toute sa vie.

Un autre phénomène apparaît. Chaque jour dans la clinique, Renate devient plus en plus jeune. Apeurée, elle s’enfuit de la clinique mais sa thérapeute la retrouve. Une bataille entre son besoin d’autonomie et celui d’être proche de sa thérapeute commence. Chargée de honte et de peur des relations profondes, Renate part à la recherche d’elle-même. Avec ses thérapeutes, elle essaie de s’échapper des imbrications du passé. Mais les anciens travers la repoussent dans un cercle vicieux d’impuissance, d’impotence, de dévaluation de soi et de honte. Il semble que sa peur diminue seulement si elle se confronte à son passé non seulement intellectuellement mais aussi émotionnellement. Elle comprend que pour ça, elle doit se séparer de sa famille originale pour pouvoir finalement devenir libre. Dans la clinique, elle trouve des amis que l’appuient dans ce processus.

Quatre mois après, elle a positivement changé et peut sortir de l’hôpital. Mais son nouvel être n’est pas encore stable. Elle s’enfuit au monastère. Là, elle se confronte non seulement avec la question de sa précédente identité, mais aussi avec la question de sa future identité.

Peu de temps après, Renate est contente de recommencer à travailler. Pour son 35e anniversaire, elle reçoit une lettre. Elle doit s’en aller dans un collège loin de son appartement. Comme elle n’est pas d’accord avec ça, le conflit avec son patron devient plus important et les vieux traumatismes refont à nouveau surface. Renate comprend que dans le monde du travail elle subit des déplacements qui lui rappellent l’histoire de sa mère. Désormais, elle doit décider si elle retourne à la clinique psychosomatique ou si elle trouve le courage pour se confier à certains employés du Ministère de l’Education. Comme dans son conte, Renate trouve le courage de confier sa perception et de la communiquer. Il y a un nouveau sentiment de lien profond qui la dissuade de s’en aller à la clinique. Dans cette bataille émotionnelle,  Renate reçoit pour la première fois l’acceptation et l’estime des autres gens. La pression de ses défenseurs fait que le Ministère révoque le déplacement obligatoire. Pour la première fois dans sa vie, grâce à sa sincérité et à sa véracité, elle peut rester dans le même endroit.

Finalement on fait face à une Renate qui non seulement se confie aux animaux, mais également à une jeune femme qui s’accepte avec ses sentiments et qui peut se sentir heureuse avec les gens autour d’elle. ain

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