Quand j’avais 16 ans je voulais viager à l’île de El Hierro pour rendre visite à mon père pendant les vacances de Noël. Comme El Hierro c’est la plus petite des îles de Canaries je devais m’en aller jusqu’à Tenerife et prendre un petit avion là- bas. Arrivé à Tenerife je montais dans un car public qui venait de l’aérodrome du sud à l’aérodrome du nord.  J’étais très fatiguée. C’est pour ça que j’espérais que le voyage aura bientôt terminé et je pouvais me reposer. Tout à coup le temps changeait : il y avait des nouages maintenant et le vent se levait fortement. Quand je suis arrivée à l’aérodrome du nord j’avais encore 2 heures d’espérer jusqu’à ce que mon vol sera annoncé par des moniteurs. J’intentais à dormir, mais les constants annonces par un haut-parleur ne me laissaient dormir. Quand enfin « mon vol » apparaît sur les écrans il avait du retard. J’étais énervée mais j’avais encore l’espoir que bientôt je pouvais dormir dans l’appartement que mon père avait loué sur l’ile de  El Hierro. Encore deux heures plus tard j’ai lu que mon vol avait été « annulé ». Même que un vrai tempête se passait dehors et il n’y avait plus beaucoup du monde dans l’aérodrome je ne pouvais pas comprendre que « mon vol » ne venait pas à me chercher. J’avais du froid, j’étais épuisée et je n’avais aucune idée quoi faire maintenant. Les employés de l’aérodrome étaient en train de le fermer et on me disait que je ne pouvais pas dormir ici. Dans ma tête j’espérais contre tous les circonstances que je pouvais arriver à « l’île de mon père » en bac. J’ai parlé avec des touristes mais ils m’ont assuré  qu’ils venaient juste de le havre et qu’aucun bac éculait du port à cause de la tempête. Nous avons pris un taxi ensemble pour dormir dans un hôtel pas loin de l’aérodrome. Le martin prochain quand nous sommes arrivés à l’aérodrome on nous disait que notre vol avait du retard. Comme si je pouvais accélérer les choses je m’imaginais l’avion à hélices comme il volait dans notre direction. Je luttais une bataille intérieure dans ma tête parce que je voulais sortir de cette situation frustrante. Quand nous avons vu que notre avion débarquait j’étais heureuse. Mais cela ne durait pas très longtemps : Pendant le décollage l’avion tremblait : Le vent arrière  le poussait fortement. A ce instant là j’ai compris que nous pouvions actuellement mourir en combattant la tempête. J’étais complétement rigide de peur. A mon côté les jeunes de l’équipe du foot étaient assis. Ils ont vu ma peur et m’ont dit : « ꜟTranquila ! ꜟEl avión sale ! = Calme toi ! L’avion va arriver bientôt ! »

J’étais très étonnée de leur allégresse dans cette situation. L’avion quand même « sautait » de temps à l’autre et il me ressemblait à un grand huit. Quand nous avons finalement atterri j’étais soulagée mais aussi totalement stressée.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Parce que je crois que déjà aujourd’hui je perds beaucoup d’énergie parce que je ne veux pas accepter comment « danse la vie ». Comme avec 16 ans j’essaie de changer tout en luttant contre les circonstances dans ma tête. Mais, comme j’ai appris il n’y pas beaucoup de temps c’est aussi impossible comme changer quelqu’un. Je commence à comprendre que –quelque fois- la seule chose raisonnable à faire c’est de « lâcher les choses ». Je ne peux pas influencer comment vont toutes les choses dans ma vie, aussi je ne peux pas changer que les autres gens voient les choses différemment. Mais il y a la possibilité d’obtenir un peu de liberté : Je peux décider quel « chemin » je veux prendre : Le chemin de lutter contre tout le monde et toutes les choses ou celui-là qui me laisse accepter que c’est  juste comme ça. Le dernier me laisse respirer d’abord profondément et puis je fais une promenade avec mon chien. Et c’est ce que je voulais partager avec toi, cher lecteur, que quelquefois nous avons le choix d’être heureux ou de découler les vieux chemins. Salut !

Renate Weber

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