Comme la hypersensibilité (HSP[1]) influe la vie quotidienne

Pour moi la hypersensibilité signifie que je ne me peux pas protéger contre tous les stimulations. Je me sens comme si j’étais sans ma peau: Tous les bruits, conversations, odeurs et couleurs résonnent dans ma tête. C’est comme une chanson qui se répétitive. Ce que je veux apprendre c’est de « retourner » à mon corps au lieu de me « perdre » dans l’autre personne. Quand ça se passe je peux dire comment va l’autre personne mais je ne peux plus dire comment je me sens moi-même : J’ai perdu le contact avec moi-même et mon corps. C’est comme si j’étais une journaliste qui fait des photos et des enquêtes pour les envoyer aux nouvelles de la télé. Mais qu’est-ce que je fais avec tous les bruits et informations accidentels ? Je suis fatiguée et irritée (surcharge sensorielle). Je retourne à la maison qui me protège contre (presque) tous les stimulations. Mais en retournant à la maison je me sens aussi exclu de la vie . Et si c’est le temps de me rencontre avec mes amis, mon corps me « dit » souvent que « non ». Quand je finalement reste à la maison j’ai l’impression que j’ai manqué quelque chose.

Mais maintenant je sais ce qu’il y a un « entrainement » pour rester avec mon attention dans mon corps même quand je suis avec des autres gens : Pendant les discussions j’essaie de sentir mes pieds, quand je suis assise j’essaie de sentir la chaise. Quand je conduis la voiture j’essaie de sentir le volant et quand je suis dans une conférence je pose ma main sur ma clavicule pour me sentir mieux. C’est comme dans une méditation : Le plus souvent que je le répète le plus facile ça devient.

J’ai besoin d’une ancre qui me tient dans mon espace : mon corps. Pour beaucoup des gens cette ancre a évolué quand nos parents nous avons tenu dans ses bras comme bébés. Dans les cultures indigènes la mère porte le bébé /petit enfant sur son dos. Helas, l’enfant se sent protégé malgré tout ce qui se passe « dehors ». Son ancre c’est le contact permanent avec le peau (et le pulse) de sa mère. Si la relation entre mère et enfant n’est pas stable, c’est plus difficile pour l’enfant d’avoir une bonne relation avec lui-même et les autres. Si l’enfant expérience un traumatisme 100% de son attention va « a l’extérieur » comme c’est le cas avec le HSP. Les gens qui ont experiencé un traumatisme « surveillent » leur environnement pour éviter que « le danger » se répète. Il y a un grand rapport entre le traumatisme et le HSP. C’est difficile de dire quelle phénomène a été là au premier : le traumatisme ou le HSP. Tous les deux ont en commun qu’on perd le sentiment pour son corps et ses besoins. Mais notre corps est très important. Malheureusement –dans notre civilisation digitalisée-nous avons désappris de « l’écouter ». Une conséquence c’est que nous sommes « seulement » dans « la tête » : Nous faisons des plans pour notre futur et cependant nous essayons d’ accomplir tous les tâches le plus vite possible. Mais nous ne nous demandons plus comme notre corps se « sent » avec tout le « programme ». La conséquence-après plusieurs années peut être une dépression et un épuisement (« Burnout »). Les scientifiques ont constaté que les gens qui ont pratiqués le MBSR[2] (avec la méditation, le yoga, le sport et une bonne nutrition) ont été plus calme après: Ils pouvaient travailler plus efficace et ont eu moins de tension dans ses corps. C’est parce que ils ont fait des pauses chaque jour. Pendant ces pauses ils ont « senti » leur corps. Les niveaux sanguines s’ont améliorés et aussi la tension du sang. Mais, quel rapport a tout ça avec le HSP ?

Bon, on ne peut pas « éliminer » le HSP. Ce n’est pas une maladie. C’est une aptitude. Mais moi je pense souvent que cette aptitude est aussi un fléau qui évite que je peux vivre la vie complètement. C’est comme- après avoir senti de la joie en discernant tout précisément il y a la chute : surcharge sensorielle avec mon retrait à la maison. Il n y a pas des médicaments qui peuvent éviter la surcharge sensorielle. La seule chose que je peux faire c’est d’améliorer ma conscience. Par exemple : Si je suis en train de parler avec quelqu’un je ne le regarde pas tout le temps mais je regarde aussi ce qui est autour de moi. Ainsi je ne me perds pas dans ses émotions. Cette école de faire attention (Est-ce que je sens mon corps maintenant ? Combien de mon attention est « dehors » ?) avec la méditation et le sport peut m’aider à vivre mieux. C’est mon bût que je deviens mon ancre en faisant plus attention à mon corps. Cet ancre peut aussi être l’observation de ma respiration. Si je me sens plus à l’aise dans mon corps je peux être plus souvent « au monde ». C’étaient mes pensées que je voulais partager avec vous, chers lecteurs.

[1] HSP: Highly Sensitive Person= individu très sensible

[2] MBSR: Mindfulness-Based-Stress-Reduction= Réduction du stress en faisant plus “attention » au « présent »

Written by Renate Weber